Son histoire
Les nouveaux propriétaires y dessinent les allées du futur jardin, à l’aide des traces de la voiture, une façon originale, dans la terre fraîchement retournée ! Les espaces entre les allées serviront aux futurs massifs. Peu à peu, semis, boutures d’arbres et d’arbustes et autres miracles de la nature, viennent prendre place parmi 100 peupliers, plantés là pour investir le terrain.
Les quatre enfants du couple Dein ont investi l’espace comme terrain de jeux, Uriel s’est découvert une véritable attirance de la nature, il observe les insectes et commence à s’intéresser aux végétaux.
Au début des années 60, les époux Cécile, potière et céramiste, et Paul Dein, artiste-peintre, achètent la gentilhommière de « La Levrette », bâtiment authentique dont les premières mentions historiques remontent à 1569. Ils investissent le lieu pour en faire leur atelier d’art, entre peinture et poterie en même temps que leur lieu de vie.
Le précédent occupant des lieux cultivait sur la propriété, à l’aide d’un cheval, et d’une connaissance approfondie du sol et des cultures. L’acquisition du terrain se fait à à l’automne, à la Saint-Michel, comme le voulait le vieux bail. La terre d’un hectare est donc à nu, seuls quelques pommiers se dressent timidement.
Des années plus tard, la tempête de 1987 couche la plupart de ces mêmes peupliers, n’en laissant que peu derrière elle : le jardin naît alors une deuxième fois, car sans leur concurrence, les autres arbres trouvent un second souffle et s’épanouissent enfin. C’est ainsi que débutent les travaux d’aménagement, de plantations et d’installations qui continuent toujours aujourd’hui.
Uriel Dein, après ses études en aménagement paysager, prend les rênes de ce petit royaume au début des années 1990. Il invente un monde bucolique, mettent en place massifs, murets, points d’eau, cabanes, et structures diverses. Le jardin devient un véritable lieu d’imagination fertile et de perfectionnement des ses créations.